GUENBRI
- Régions: Afrique du Nord
- Pays: Maroc
- Salles: Salle du Monde Arabe
- Types: Cordophone
- Genre: Luth à trois cordes
Instrument berbère de la région du Souss au sud du Maroc.
Instrument berbère de la région du Souss au sud du Maroc.
Le ’Ud est l’ancêtre du luth occidental encore en usage dans les ensembles de musique méfdévale. Il est l’instrument central de la tradition musicale classique arabe.
Le setar (se = trois, tar = corde) est utilisé dans la musique classique iranienne en solo ou pour accompagner le chant. Une quatrième corde a été ajoutée pour augmenter les possibilités de l’instrument. Le musicien pince les cordes avec les doigts.
Le santur (en persan santûr = cent cordes est utilisé dans la musique classique iranienne et irakienne. Sur une caisse en forme de trapèze isocèle en bois de noyer sont tendues généralement quatre-vingt-douze cordes en laiton accordées par groupe de quatre à l’unisson. L’instrument est joué avec des baguettes appelées mezrab.
Les qraqeb sont jouées par les musiciens noirs de la confrérie Gnawa lors de procession.
Instrument utilisé de l’Afrique du Nord jusqu’au Moyen-Orient dans les répertoires de musique populaire à l’origine et aujourd’hui dans des ensembles de musique classique.
Les sept lames en fer sont posées sur une caisse de résonance en bois et maintenues par deux pivots en métal. D’une main, le musicien frappe les lames avec un maillet en bois ou en corne, de l’autre il étouffe la résonance. Dans le gamelan, le saron joue la mélodie de base appelée balungan, composée d’un certain nombre de gafra (groupe de quatre notes). La note seleh de chaque gafra (la quatrième) est ponctuée par les kenong et les gongs. Le saron peking double systématiquement chaque note.
Instrument composé de sept lames en bronze suspendues au-dessus de résonateurs tubulaires. Le slentem joue dans le gamelan la mélodie de base, le balungan, et la technique de jeu est identique à celles des saron.
Le son est produit en frappant la bosse centrale du gong avec une mailloche recouverte à l’extrémité d’une boule de tissu pour adoucir l’attaque. Le gong suwukan (suwuk = fin) marque les fins de phrase, le gong kempul ponctue le cycle et répond au kenong. Le grand gong ageng, très grave, donne les principaux repères (fin de chaque cycle).
Le kenong est un élément de ponctuation qui découpe les phrases en parties régulières (par deux, quatre, huit...) et anticipe en annonçant les notes seleh.
Instrument de ponctuation, le ketuk et le kempyang jouent une courte cellule rythmique entre deux kenong. Ces formules stéréotypées peuvent évoquer le croassement du crapaud.
Les bonang développent des formules rythmico-mélodiques en utilisant différentes techniques selon le morceau interprété et en restant toujours en relation avec le balungan. Ils expriment ainsi chaque note ou insistent sur les notes importantes appelées notes seleh.