Les tambours sont les instruments de direction du gamelan. Ils donnent le signal d’accélération, de ralentissement, de changement et partie et de fin.

Le ciblon, à l’origine, accompagne une action scénique. Son mode de jeu, plus fourni et codifié, est en relation avec les pas des danseurs où les gestes des marionnettes.

Le gambang fait partie des instruments doux d’élaboration dans le gamelan ageng (grand gamelan raffiné). Il développe des formules codifiées autour du balungan. Les lames de bois sont frappées avec des mailloches constituées d’un long manche fin en corne muni à son extrémité d’un disque recouvert de tissu pour adoucir l’attaque.

Instrument composé de quatorze lames de bronze suspendues au-dessus de résonateurs tubulaires, couvrant trois octaves. Dans l’orchestre de gamelan, il exécute des ornements autour du balungan suivant des formules codifiées. Seul instrument polyphonique du gamelan, son rôle est essentiel, notamment pour accompagner les récitatifs du marionnettiste.

Tambour en sablier, le plus souvent en bois de paulownia et recouvert d’une peau à chaque extrémité. Joué à l’aide de baguettes, il est l’instrument phare des musiques coréennes et principal vecteur de rythme.

Large tambour en tonnelet mais peu profond, il est fait de paulownia et recouvert de peau de buffle à chaque extrémité.

Gong plat à large rebord, frappé d’une mailloche, il ponctue et « enrobé » les cycles rythmiques.

Tambourin à deux membranes muni d’un manchon. Joué à une baguette et permettant une grande mobilité, c’est l’instrument des acrobates danseurs des troupes foraines et de pungmul.

Instrument d’élaboration qui complète les instruments doux en jouant de manière ininterrompue. Seul instrument à cordes pincées, son timbre se détache de l’ensemble du gamelan.

Associé au gamelan, mais n’apparait que rarement dans le repertoire javanais.

Le chant solo sindhen peut être comparé aux parties du rebab et du suling pour sa liberté rythmique et la richesse de ses ornements.

Alors qu’en occident l’orchestre accompagne généralement le chant, dans la tradition javanaise les voix ne sont pas plus importantes que l’ensemble des instruments. Le chœur masculin chante à l’unisson une mélodie construite autour du balungan.